Les 10 règles d’or d’une coparentalité sereine

Temps de lecture : 6 min

La recette miracle pour réussir une séparation n’existe pas, tous les cas sont particuliers. En revanche, on connaît les bons ingrédients qui permettent aux parents séparés ou divorcés de construire leur nouvelle coparentalité, contribuer équitablement à l’éducation et au bien-être des enfants, ou encore collaborer au mieux dans le partage des responsabilités. Voici 10 règles d’or pour une coparentalité saine et sans tension !

1. Maintenir une communication efficace au sujet des enfants

La coparentalité nécessite avant tout de se respecter l’un l’autre. C’est une base primordiale pour communiquer et prioriser le dialogue. Or on sait qu’après une séparation, la communication est parfois difficile, les rancœurs et les tensions encore présentes. Vous n’avez pas besoin de devenir les meilleurs amis du monde pour échanger entre parents de manière efficace et pragmatique. Les parents qui parviennent à mettre de côté leurs émotions – c’est déjà un effort considérable ! – font preuve d’un minimum de respect mutuel. Vous épargnez aussi aux enfants l’inconfortable rôle de « messager ».

Par ailleurs, la communication écrite n’est pas la seule option. Parfois, discuter de vive voix peut faire toute la différence. Un petit appel de deux minutes pour confirmer qui va chercher le grand à son retour de colo permet d’éviter tout malentendu !

2. Partager toutes les informations pratiques

Il n’y a pas de petites ou de grandes informations. Ni d’informations essentielles ou accessoires. Ce qui peut sembler bénin pour vous, pourrait paraître important pour votre ex. Mieux vaut donc partager toutes les informations, même les plus anodines. Rappelez-vous seulement que toute information nécessite d’être complète, précise et transmise à temps. Car les informations concernant l’éducation, la santé, le bien-être des enfants concernent les deux parents. Tous les documents sur ces thèmes doivent rester accessibles à chacun. Pour cela, il existe une palette d’outils pratiques dans les boîtes à astuces de parents séparés : le carnet magique, le sac aux trésors, le calendrier partagé, l’application d’organisation familiale comme Share(d), etc. Ces outils vous aideront à mettre en place une coorganisation du quotidien efficace et sans stress.

3. Etablir des règles entre coparents

Se fixer les grandes règles de fonctionnement ensemble, entre coparents, est une étape importante de la coparentalité sereine. En définissant des règles claires, vous tentez d’harmoniser vos deux systèmes de valeurs. Lorsque les ententes établies sont respectées, les conflits ou éventuels désaccords sont plus faciles à gérer. Il est important de prendre le temps d’en parler et de se mettre d’accord. Car la coparentalité s’appuie sur des règles précises, notamment sur les aspects pratiques : calendrier de résidence (y compris les cas particuliers comme les vacances, jours fériés…), répartition des dépenses, gestion des frais exceptionnels, etc. Même le cadre de vos interactions peut être défini par avance si c’est un point important pour l’un des parents. C’est aussi le moment de lister les décisions pour lesquelles l’un des coparents veut absolument être consulté. Faut-il couper les cheveux de la petite ? Est-il temps de donner un portable au grand ? Faut-il augmenter l’argent de poche des enfants ? N’hésitez pas à entrer dans le détail des sujets ou encore à anticiper au maximum les agendas, pour éviter (autant que possible) les ambiguïtés.

4. Mettre l’enfant au cœur de la relation

Le point de vue du droit dans le cas d’un divorce ou d’une séparation place l’intérêt de l’enfant en priorité. Cela doit l’être aussi au sein de votre nouvelle relation entre coparents. Ce n’est pas toujours facile, surtout lorsqu’ils restent des rancunes entre vous. Mais le bien-être des enfants doit passer avant tout.

Lorsqu’une question émerge au sujet de l’organisation par exemple, ou en cas de désaccord parental, n’oubliez pas que vous aimez tous les deux vos enfants. Si le contexte le permet, gardez confiance sur le fait que, comme vous, l’autre parent fait de son mieux, en fonction du meilleur intérêt de vos enfants.

Vous trouvez ça trop « naïf » ? Et pourtant, ça marche !

5. Eviter les désaccords devant les enfants

C’est la suite logique du point 4 ! Savoir que leurs parents coopèrent pour leur bien-être, apporte aux enfants une sécurité affective, dans un contexte où leurs repères sont chamboulés ! 

Bien souvent, la séparation n’a pas effacé les conflits parentaux – auxquels les enfants ont longtemps assisté. Or, vos conflits éventuels sont à tenir éloignés de la portée des enfants (comme pour la lessive !). Conflit de loyauté, augmentation du stress, les disputes font vivre aux enfants un grand huit émotionnel (inquiétude, crainte, tristesse, colère, etc.). Pour continuer à bien grandir dans deux foyers, les enfants ont besoin de se sentir aimé par leurs deux parents, même si eux-mêmes ne s’aiment plus. Réussir sa coparentalité, c’est avant tout offrir un cadre à son enfant dans lequel il pourra s’épanouir sainement et sereinement.

6. Rester à l’écoute des enfants

On entend souvent les spécialistes de la psychologie enfantine rappeler à quel point les enfants sont capables d’adaptation pourvu qu’ils se sentent en sécurité et aimés. Cela étant dit, il est important de prendre le temps d’écouter les enfants, sans les juger ni orienter leurs sentiments. Pour que la coparentalité fonctionne, chaque parent veille à entretenir une image positive de l’autre auprès des enfants. Ces derniers ont simplement besoin de savoir que vous êtes là pour eux. Comment vivent-ils la nouvelle organisation ?  Se sentent-ils anxieux depuis la séparation ? Expliquez-leur qu’il y a des tas de choses à faire pour se sentir mieux (parler, dessiner, faire une activité, etc.).

Être à l’écoute passe également par l’observation : les enfants envoient des messages par leurs attitudes et leurs comportements. 

7. S’adapter au fil du temps

Malgré les plannings, l’anticipation et votre meilleure organisation, la vie n’est pas toujours prévisible ! Il peut y avoir des urgences, des changements inattendus concernant votre enfant. Même s’il est important de respecter les règles et les agendas mis en place par les deux parents, vous gérerez mieux les imprévus en restant compréhensifs et flexibles l’un envers l’autre. 

Il arrive aussi que le contexte évolue : les enfants grandissent, votre situation change, certaines habitudes se transforment… Alors les règles fixées peuvent évoluer au fil du temps. La coparentalité est aussi une question d’équilibre !

8. Accepter les différences éducatives de l’autre parent

Deux maisons, deux éducations ? Les principes éducatifs font souvent partie des sujets de conflit.

Or, le principal écueil serait de vouloir offrir une discipline absolument identique à l’enfant chez chacun de ses parents. Concrètement, pour une coparentalité efficace, essayez d’être en phase sur les grandes lignes : alimentation, rythme du sommeil, droit de sortie, temps d’écran, etc.). Accepter les différences en matière d’éducation oblige les coparents à lâcher-prise et à chercher des compromis.

On dit souvent que « la diversité crée la richesse » : les différentes visions du monde des parents seraient-elles une force pour les enfants ?

9. Prendre soin de soi

Parfois plus facile à dire qu’à faire, il est temps de vous détacher de votre ex, en vous projetant vers de nouveaux projets personnels… en vue d’une coparentalité saine et durable. Prendre soin de soi, c’est montrer à vos enfants que vous existez avec vos envies, vos besoins personnels mais aussi votre résilience. Pour mieux regarder de l’avant, ne craignez pas de leur montrer que vous pouvez surmonter avec eux les moments difficiles, même si cela peut prendre du temps.

10. Faire appel à une aide extérieure

Quand le lien avec l’autre parent s’est trop détérioré, une aide extérieure reste le meilleur moyen de renouer le dialogue entre coparents. Médiateur familial, psychologue, thérapeute, n’hésitez pas vous appuyer sur un professionnel de confiance pour faire progresser votre coparentalité.  

L’app Share(d) est également un coup de pouce « neutre » pour soutenir votre coorganisation et vous simplifier la vie au quotidien :  garder un œil sur le calendrier de la garde alternée, le planning des vacances, les rendez-vous importants, la répartition des dépenses, tout en ayant à portée de mains l’ensemble des documents qui concernent les enfants. Share(d) vous aide à maintenir une coparentalité sereine et solide !

Publié par L’équipe Share(d)

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